• ♧ ק๏єรเє ♧

     

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    Elle avait l'apparence, la grâce d'un félin
    La classe d'un grand fauve dans sa carcasse d'airain
    Elle avait la grandeur, elle avait la noblesse
    Et semblait sous son poids terrasser la bassesse.
    A Paris-la-Villette elle avait son repaire
    Et pour veiller sur elle une équipe titulaire.
    C'était une des Mountain, des boeufs comme on disait
    Mais plus qu'une montagne elle était un sommet.
    Sur la voie de sortie elle attendait l'heure H
    Pour dévorer l'espace, suivie de son panache.
    Enfant j'allais en gare, quand j'en avais le droit
    Contempler la 241 A 3.
    En tête d'un expres, la machine à vapeur
    Paraissait faire la belle pour ses admirateurs
    Ce puissant mastodonte, cette masse flamboyante
    Ronronnait assoupie, sereine, indifférente,
    Au rythme saccadé de son gros compresseur
    On croyait même entendre les battements de son cœur.
    Les bielles étaient semblables aux muscles d'un pur-sang
    Qui saillaient sous la robe quand il prend son élan,
    Et par la porte ouverte découvrant le foyer
    On distinguait les flammes de l'énorme brasier.
    Au signal de départ, la machine se cabrait
    La vapeur en nuage de partout l'entourait,
    La cheminée tonnait, crachait des étincelles,
    Puis le train lentement s'ébranlait derrière elle.
    Totalement soumise à son mécanicien
    Elle allait, conquérante, loin du ciel parisien ;
    J'avais le cœur bien lourd mais c'est d'un regard fier
    Que je suivais au loin la machine de mon père.

                                                                            Maurice J. 

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    Tous ceux qui parlent des merveilles
    Leurs fables cachent des sanglots
    Et les couleurs de leur oreille
    Toujours à des plaintes pareilles
    Donnent leurs larmes pour de l’eau

    Le peintre assis devant sa toile
    A-t-il jamais peint ce qu’il voit
    Ce qu’il voit son histoire voile
    Et ses ténèbres sont étoiles
    Comme chanter change la voix

    Ses secrets partout qu’il expose
    Ce sont des oiseaux déguisés
    Son regard embellit les choses
    Et les gens prennent pour des roses
    La douleur dont il est brisé

    Ma vie au loin mon étrangère
    Ce que je fus je l’ai quitté
    Et les teintes d’aimer changèrent
    Comme roussit dans les fougères
    Le songe d’une nuit d’été

    Automne automne long automne
    Comme le cri du vitrier
    De rue en rue et je chantonne
    Un air dont lentement s’étonne
    Celui qui ne sait plus prier

    Louis Aragon,

     

     


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                            Oh ! N'INSULTEZ JAMAIS...                            

    Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !

    Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe !

    Qui sait combien de jours sa faim a combattu !

    Quand le vent du malheur ébranlait leur vertu,

    Qui de nous n'a pas vu de ces femmes brisées

    S'y cramponner de leurs mains épuisées !

    Comme au bout d'une branche on voit étinceler

    Une goutte de pluie où le ciel vient briller,

    Qu'on secoue avec l'arbre et qui tremble et qui lutte,

    Perle avant de tomber et fange après sa chute !

    La faute en est à nous. A toi, riche ! à ton or !

    Cette fange d'ailleurs contient l'eau pure encor.

    Pour que la goutte d'eau sorte de la poussière,

    Et redevienne perle en sa splendeur première,

    Il suffit, c'est ainsi que tout remonte au jour,

    D'un rayon de soleil ou d'un rayon d'amour !

    Victor HUGO (1802-1885) 


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    La dormeuse

    Figure de femme, sur son sommeil
    fermée, on dirait qu'elle goûte
    quelque bruit à nul autre pareil
    qui la remplit toute.

    De son corps sonore qui dort
    elle tire la jouissance
    d'être un murmure encor
    sous le regard du silence.

    Rainer Maria RILKE   (1875-1926)
    peinture

    Bernard de Gironde

    geniavegas

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    Donne-moi la flûte et chante

    Donne-moi la flûte et chante
    Car le chant est le secret de l’existence
    Et le sanglot de la flûte survivra
    Quand aura péri, l’existence

    As-tu comme moi fait de la forêt ta demeure et déserté les palais
    Suivi les rivières et escaladé les rochers
    T’es-tu purifié de parfum et imprégné de lumière
    As-tu bu le nectar de l’aube dans des coupes sans corps

    Donne-moi la flûte et chante
    Car le chant est le secret de l’existence
    Et le sanglot de la flûte survivra
    Quand aura péri, l’existence

    T’es-tu comme moi posé le soir dans les bras de la vigne,
    caressé par des grappes en or,
    T’es-tu la nuit couché sur l’herbe et couvert du ciel,
    Oubliant le passé et ignorant le futur

    Donne-moi la flûte et chante
    Car le chant est l’essence des roses
    Et le sanglot de la flûte survivra
    Quand aura disparu, la flamme de l’existence

    Donne-moi la flûte et chante
    Et oublie mal et remède
    Car les hommes sont des lignes, mais écrites avec de l’eau.

     

     


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    Par mon oreille,  je voyais la beauté des sentiments de ma bien-aimée qui me détournaient de l'essence même de son discours; les joyaux de ses sentiments prenaient corps en une musique, celle de la voix de l'âme.

    La musique est en effet le langage des âmes, et les mélodies sont des brises suaves qui font vibrer les cordes du cœur. Elle est ces subtils doigts qui frappent a la porte des sens et réveillent la mémoire qui exhume alors des événements forts de son passé que les nuits avaient ensevelis.

    Elle est ces subtiles mélodies qui, si elles sont tristes, rappellent, a fleur de mémoire, des souvenirs d'instants tragiques, ou, si elles sont joyeuses, des souvenirs de moments de sérénité et de réjouissance.
    C'est un ensemble de sons mélancoliques que tu entends et qui te retient pour remplir ta poitrine de tourments et te montrer le spectre de la misère.
    C'est une composition de mélodies joyeuses que tu perçois et qui te vont droit au cœur pour danser gaiement et avec égarement.
    C'est la vibration d'une corde qui pénètre tes oreilles, portée par les ondes de l'éther pour ressortir de tes yeux en une larme ardente provoquée par le tourment de l'éloignement d'un être aimé ou par de douloureuses morsures du destin. Il se peut également qu'elle ressorte d'entre tes lèvres en un sourire qui est, en vérité, l'insigne du bonheur et du bien-être.
    La musique est un corps fait de dernier soupir, dont l'âme est faite de souffle et l'esprit est fait de cœur.

     

                                            Khalil Gibran

    La musique

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    Si vous voulez parler des pays lointains
    Où l'on meurt de misère et de faim
    Des enfants de Biafra et des petits Indiens
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Vous ne trouverez pas leur nom dans le bottin
    Moussa, Mohamed et Salem
    Et vous aurez du mal à trouvez le chemin
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    La concierge me dit qu'ils ne sont bons à rien
    Qu'ils n'ont pas les manières des chrétiens
    Qu'ils respirent notre air et mangent notre pain
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    C'est vrai que nos grands-pères étaient des gens de bien
    Qu'ils avaient des manières de chrétiens
    Qu'ils ont pris la terre d'Afrique aux Africains
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Ils ont fait de ces hommes vos grands-pères et les miens
    Des balayeurs et des fantassins
    Et si le pain est cher, leur vie ne coûte rien
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Aux concours de misère leurs taudis valent bien
    New Delhi, Calcutta ou Harlem
    C'est aussi pittoresque mais c'est beaucoup moins loin
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Vous les voyez transis de Montrouge à Pantin
    Pourtant ils pourraient bien un matin
    Venir vous réveiller, vous qui dormez si bien
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Si vous voulez parler de pays lointains
    Où l'on meurt de misère et de faim
    Des enfants du Biafra et des petits indiens
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    A deux pas de chez toi, va donc voir tes voisins 
     

    Catherine LE FORESTIER 


    CATHERINE LEFORESTIER Allez voir mes voisins par MADAGASCAR56  

    Abazakaria
     

     


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  • Streets Of Philadelphia (Les Rues De Philadelphie (1))

    I was bruised and battered and I couldn't tell what I felt
    J'étais meurtri et blessé et ne pouvais dire ce que je ressentais
    I was unrecognizable to myself
    J'étais méconnaissable
    Saw my reflection in a window I didn't know my own face
    J'ai vu mon reflet dans une vitre, je ne reconnaissais pas mon propre visage
    Oh Brother are you gonna leave me wasting away
    Oh mon frère, vas-tu me laisser dépérir ?
    On the streets of Philadelphia
    Dans les rues de Philadelphie

    I walked the avenue till my legs felt like stone
    J'ai marché dans l'avenue jusqu'à ce que mes jambes soient dures comme de la pierre
    I heard the voices of friends vanished and gone
    J'ai entendu les voix de mes amis disparus et partis
    At night I could hear the blood in my veins
    La nuit, je pouvais entendre le sang dans mes veines
    Just as black and whispering as the rain
    Tout aussi noir et insidieux que la pluie
    On the streets of Philadelphia
    Dans les rues de Philadelphie

    Ain't no angel gonna greet me
    N'y aura-t-il donc aucun ange pour m'accueillir ?
    It's just you and I my friend
    C'est un face à face entre toi et moi mon ami,
    And my clothes don't fit me no more
    Et mes vêtements ne me vont plus
    I walked a thousand miles
    J'ai marché des milliers des kilomètres
    Just to slip this skin
    Simplement pour quitter ce corps

    The night has fallen, I'm lyin' awake
    La nuit est tombée, je suis allongé mais éveillé
    I can feel myself fading away
    Je sens que ma vie s'éteint
    So receive me brother with your faithless kiss
    Accueille-moi donc mon frère de ton baiser de Judas
    Or will we leave each other alone like this
    Ou allons-nous quitter ainsi, abandonné de tous
    On the streets of Philadelphia
    Dans les rues de Philadelphie.

    (1)La ville de Philadelphie est née du rêve de son fondateur, William Penn, qui souhaitait montrer un exemple de tolérance aux autres nations. C'est là que se trouve l'intérêt du choix de cette ville et le paradoxe, entre cette ville symbole de tolérance et l'intolérance vis à vis des personnes atteintes du Sida que cette chanson dénonce, ainsi que d'autres formes d'intolérance qui sont retrouvées dans le film 'Philadelphia'





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  • Offrez l' un à l' autre votre coeur mais sans en devenir le possesseur.
    Car seule la main de la vie peut contenir vos coeurs.
    Et dressez vous côte à côte mais pas trop près.
    Car les pilier qui soutiennent le temple se dressent séparés,
    Et le chêne ne s'élève point dans l' ombre du cyprès.
    Sur votre chemin commun, créez des espaces et laissez-y danser les vents du firmament.

    Poème de Khalil Gibran  (Liban)

    mimozochka

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  • LA CORBEILLE DE FRUITS

    Cet amour entre nous n'est point un simple
    badinage, mon aimé.
    Encore et encore les nuits rugissantes
    des tempêtes se sont abattues sur moi,
    éteignant ma lumière ;
    des doutes noirs se sont amassés,
    effaçant toutes les étoiles de mon ciel.
    Encore et encore les digues ont été rompues,
    laissant les flots balayer mes moissons,
    et les plaintes et le désespoir ont déchiré mon ciel de part en part.
    Et j'ai appris que dans votre amour,
    il y a des coups douloureux,
    mais jamais l'apathie glacée de la mort.

    Rabindrah Tagore (La corbeille de fruits)

    Rabindrah Tagore (La corbeille de fruits)

    Abazakari



     

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     Algéroise Ô Callipyge, 

    née des flots de jasmins 

    Qui ta submergée Patrie 

    Aimée des Dieux 

    et détestée des Démons, 

    Une sois Mitidja de saphirs  

    Qui irriguera Une vaste plaine 

    Où elle prendra un avant-goût 

    de l’infini, doux-amer  

    de la passion amoureuse 

    Qui l’attend au paradis terrestre  

    Où à l’aube 

    Des milliers d’oiseaux 

    et d’oiselles 

    s’entretiennent 

    A travers l’air vierge 

    Comme le miroir de la mer, 

    Où les Géants et les géantes, 

    Enfants de la Terre, 

    se prennent par la main, 

    Où les orangers embaument 

    La Splendeur punique 

    et la gloire arabe, 

    Ou Les Citronniers 

    donnent naissance 

    À des fruits aussi savoureux 

    Que les seins des filles d’Algérie 

    dont le destin est 

    d’incarner à jamais 

    Les traités d’Amour 

    des philosophes andalous 

    INSPIRÉS par Les Déesses 

    berbères, numides et maures 

    Et que les anges de Mahomet 

    N’ONT pas Obscurcis 

    DE LEUR inféconde opacité, 

    Où les jeunes femmes 

    bien en chaire 

    se poursuivent Follement 

    Entre les palmiers 

    des Terres Vertes 

    ou les dunes de pierres précieuses 

    et blanches montent sur de juments 

    Nerveuses 

    Devant la Méditerranée turquoise, 

    Où des chants islamiques ante 

    s’élèvent des médinas 

    de l’Aurès et de Kabylie, 

    Louant le Nonchaloir 

    de tes hanches 

    abondantes en roses mystiques 

    Quand tu danses avec finesse 

    La danse orientale 

    Qui parfume TANT 

    L’âme du poète 

    Qu’elle conduit 

    à la pâmoison 

    Au milieu des fumées d’encens, 

    À l’épanchement 

    Entre jasmins et Myrtes! 

    Or, je ne prise rien au monde 

    Autant que cette danse d’Orient 

    Où les ***** s 

    Deviennent les Colombelles 

    de la volupté 

    Les perroquets et de la Paix 

    Par le de mouvement oscillatoire 

    et jubilatoire 

    du bassin de la femme 

    Simultanément s’abolissent Où 

    Etre et le Néant L ‘!

    poésie trouvée sur net 

    portrait Eugène Delacroix

     

    Ô Algéroise

     

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    La flûte

    Je n'étais qu'une plante inutile, un roseau.
    Aussi je végétais, si frêle, qu'un oiseau
    En se posant sur moi pouvait briser ma vie.
    Maintenant je suis flûte et l'on me porte envie.
    Car un vieux vagabond, voyant que je pleurais,
    Un matin en passant m'arracha du marais,
    De mon coeur, qu'il vida, fit un tuyau sonore,
    Le mit sécher un an, puis, le perçant encore,
    Il y fixa la gamme avec huit trous égaux ;
    Et depuis, quand sa lèvre aux souffles musicaux
    Éveille les chansons au creux de mon silence,
    Je tressaille, je vibre, et la note s'élance ;
    Le chapelet des sons va s'égrenant dans l'air ;
    On dirait le babil d'une source au flot clair ;
    Et dans ce flot chantant qu'un vague écho répète
    Je sais noyer le coeur de l'homme et de la bête. 

    Jean RICHEPIN   (1849-1926) 

    La flûte 

     
    abazakaria
     

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    LES JOURS NÉFASTES VIENNENT ET S’ EN VONT
     
    Les jours néfastes, comme l'hiver, viennent et s'en vont,
    Ne pas s'effrayer, ils prendront fin, ils viennent et s'en vont
    Les douleurs fraîches de l'homme ne restent pas longtemps,
    Comme des clients à la file, elles viennent et s'en vont.

    Le malheur, la persécution et l'oppression à la tête des nations
    Comme une caravane en voyage, viennent et s'en vont.
    Le monde est un jardin fleuri, les hommes sont des fleurs,
    Que de violettes, de roses embaumées, viennent et s'en vont !

    Que le fort ne se vante pas, que le faible ne s'attriste pas
    Différents passages changeants, viennent et s'en vont;
    Le soleil, sans crainte, fait jaillir sa lumière,
    Les nuages vers l'oratoire, viennent et s'en vont.

    Le pays caresse son fils studieux comme une mère,
    Les peuples ignares, vagabonds, viennent et s'en vont,
    Le monde est un salon, Tchivan, les hommes sont des invités,
    Telle est la loi de la nature, ils viennent et s'en vont.

     
    DJIVANI (1846-1912)

    Dernier trouvère arménien
     

    ILS VIENNENT ET S' EN VON 

     abazakari


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     Vois-tu venir sur le chemin la lente, l'heureuse,

    Celle que l'on envie, la promeneuse?
    Au tournant de la route il faudrait qu'elle soit
    Saluée par de beaux messieurs d'autrefois.
    Sous son ombrelle, avec une grâce passive,
    Elle exploite la tendre alternative:
    S'effaçant un instant à la trop brusque lumière,
    Elle ramène l'ombre dont elle s'éclaire.

    Rainer Maria Rilke Vergers

     

    la passante d'été

     

    CLAUDE MONET

     


    geniavegas

     

     


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    عندي تســاوي ألف مملكة       يا ليتهـــــــا تبقى ولا تذهب
    vaut pour moi mille royaumes

    Puisse t-elle ne jamais quitter mon épaule

     

    تلك السبيكة . . كيف أرفضها    من يرفض السكنى على كوكب

     

    لهث الخيال على ملاستها         وأنهار عند سوارها المذهب

     

    الشمس نائمة على كتفي           قبلتهــــا ألفــا ولم أتعب

    C'est un soleil qui dort sur mon épaule

    mille fois je l'ai embrassée et ne m'en suis pas lassé

     

    نهر حريري . . ومروحة        صينية . . وقصيدة تكتب

    Un fleuve de soie, un éventail chinois

    un poème en train de s'écrire

     

    يدك المليسة . . كيف أقنعها       أني بها .. أني بها معجب

    Ta main si douce, comment la convaincre

    que je l'admire tant?

     

    قولي لها تمضي برحلتها         فلها جميع . . جميع ما ترغب

     

    يدك الصغيرة . . نجمة هربت     مــاذا أقــول لنجمة تلعب

    Ta petite main est une étoile fuyante

    que puis-je dire à une étoile qui joue?

     

    أنا ساهر .. ومعي يد امرأة    بيضاء .. هل اشهى وهل أطيب؟

    Je veille, avec à mes côtés la main blanche d'une femme

    y a t-il plus désirable et y a t-il plus délicieux?

     

    Nizar Qabbani

    Traduction: Saadane Benbabaali

     

     
    abazakaria
     

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