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  • Istanbul.
    Istanbul, je pense souvent à tes mosquées
    Et à tes longs minarets qui s'élancent vers le ciel.
    Istanbul, souvent je rêve aux eaux bleues du Bosphore
    Où se mirait un visage, un visage bien aimé.
    Istanbul, Istanbul, j'ai laissé dans tes murs,
    Istanbul, Istanbul, une fille au cœur pur,
    Une enfant que j'aime,
    Belle comme un poème,
    Avec de grands yeux noirs
    Pareils à l'ombre du soir.
    Istanbul, pourquoi le vie sépare-t-elle les amants ?
    Istanbul, pourquoi existe-t-il des montagnes, des océans
    Entre ceux qui s'aiment ?
    Istanbul, Istanbul, j'ai soif de ses baisers,
    Istanbul, Istanbul, de sa peau veloutée.
    J'ai faim de ses regards,
    Je voudrais la revoir
    Pour abreuver mon cœur
    D'un peu de bonheur.
    Mais je sais qu'un jour,
    Tout gonflé d'amour,
    Je lui dirai "Chérie, bonsoir".
    La main dans la main,
    Sous ton ciel cristallin,
    Nous sortirons tous les soirs.
    Il y aura de nouveau
    Chants et danses à gogo.
    Il y aura mille joies encore
    Et avec tous nos amis
    Nous irons boire du raki
    Dans les beaux restaurants du Bosphore.




     

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    À Madame 

    Ô laissez-vous aimer !... ce n'est pas un retour,
    Ce n'est pas un aveu que mon ardeur réclame ;
    Ce n'est pas de verser mon âme dans votre âme,
    Ni de vous enivrer des langueurs de l'amour ;
    Ce n'est pas d'enlacer en mes bras le contour
    De ces bras, de ce sein ; d'embraser de ma flamme
    Ces lèvres de corail si fraîches ; non, madame,
    Mon feu pour vous est pur, aussi pur que le jour.
    Mais seulement, le soir, vous parler à la fête,
    Et tout bas, bien longtemps, vers vous penchant la tête,
    Murmurer de ces riens qui vous savent charmer ;
    Voir vos yeux indulgents plus mollement reluire ;
    Puis prendre votre main, et, courant, vous conduire
    À la danse légère... ô laissez-vous aimer !

    Charles-Augustin Sainte-Beuve.

    À Madame  Charles-Augustin Sainte-Beuve.

    Abazakari



     

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    maman

    huit jours déjà que je ne pense qu'à toi, maman...

    à chaque pas je te vois et m’arrête,

    par-dessus moi vivement tu emportes le linge au grenier

    et grince le panier lourd.

    En ces temps-là j'étais encore frustre

    je hurlais fort, je trépignais

    pour que ce soit moi qui sois dans tes bras

    à la place du linge gonflé et humide que d'autres prendraient.

    mais malgré mes pleurs, tu montais le linge

    sans un mot, sans un reproche, sans me voir

    et tu l' étendais

    et le linge et le panier sans moi tourbillonnaient

    et volaient au loin comme des ailes luisantes

    je ne vais plus pleurer maintenant

    il est si tard, trop tard

    mais je te vois immense

    avec tes cheveux gris qui flottent plus haut que le ciel pur

    toi avec ta boule bleue tu repeins l'azur

    Attila József

     

     

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     Mon enfant, nous étions des enfants...

     

    Mon enfant, nous étions des enfants,
    Petits et joyeux, deux enfants, ;
    Nous rampions dans le poulailler
    Et nous y cachions sous la paille.

    Nous chantions comme les coqs,
    Et les gens qui passaient -
    « Cocorico ! » Ils croyaient
    Entendre les coqs.

    Les caisses dans notre cour,
    On en recouvrait l'intérieur
    Puis on s'y mettait dedans,
    Et ça faisait une belle demeure.

    Le vieux chat de notre voisin
    Venait souvent nous visiter :
    Nous lui faisions force saluts
    Révérences et compliments,

    Nous enquérant de sa santé
    Le traitant avec grand respect,
    Et depuis nous nous comportions
    De même avec plus d'un vieux chat.

    On s'asseyait là, on parlait
    A la façon des vieilles gens
    Et l'on se plaignait en disant
    Que c'était mieux au bon vieux temps.

    Qu'Amour, Foi et Loyauté
    Ne se trouvaient plus maintenant,
    Que le café était bien cher
    Et comme l'argent était rare !--

    Ils sont partis, ces jeux d'enfants,
    Le reste s'en va tout autant -
    L'argent, et le monde, et le temps,
    La Foi, l'Amour, la Loyauté.

    Henri Heine
     

     

     Mon enfant, nous étions des enfants...

     

     

     


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    Fête de mai

    Comme resplendit
    A mes yeux la nature !
    Comme le soleil brille !
    Comme rit la campagne !

    Les fleurs jaillissent
    De chaque rameau
    Et mille voix
    Hors des buissons

    Et joie et délices
    De tous les cœurs.
    O terre, ô soleil,
    O bonheur, ô plaisir

    O amour, amour,
    Splendeur dorée
    Comme là-haut, sur ces collines
    Les nuages au matin,

    Tu bénis magnifique
    Le champ verdissant -
    Dans la brume de fleurs
    Le monde gonflé de sève !

    O jeune fille, jeune fille
    Combien je t’aime !
    Comme ton regard luit
    Comme tu m’aimes !

    Comme l’alouette aime
    L’air et les champs,
    Et les fleurs du matin
    La rosée du ciel,

    Ainsi je t’aime
    D’un sang plein de vie,
    Toi qui me donnes
    Jeunesse et joie, et le désir

    De chants nouveaux
    Et de danses nouvelles
    Eternellement sois heureuse
    Comme tu m’aimes. 

    Goethe 

    Fête de mai

     

     peinture   Eric Wallis 

     abazakari


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    Say Goodbye - Amandine Rostan  A Cappella 

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    Abazakaria

     

     


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  • Généreu 

     

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    L'Immigré

    Je vins très jeune vivre au doux pays de France,
    Mes parents s'y fixèrent au cours de leurs errances,
    Y trouvant du travail, y trouvant protection,
    Au doux pays de France.

    J'appris mon alphabet aux écoles de France
    En épelant les cours du Rhin et de la Rance,
    En conjuguant les verbes j'ai reçu l'instruction, 
    Aux écoles de France.

    J'ai rencontré l'amour au soleil de Provence,
    J'ai bâti ma maison au bord de la Durance, 
    J'ai fondé un foyer, créé une famille
    Au soleil de Provence.

    Parcourant le pays des châteaux de la France,
    Visitant l'Italie et admirant Florence,
    Je reviens toujours sous les vertes charmilles
    Des châteaux de France.

    Devenus citoyens du beau pays de France,
    Mes filles et mes fils, toute ma descendance,
    Y vivront désormais sous la douce lumière
    Du beau pays de France.

    J'ai fait creuser ma tombe dans un jardin de France,
    Où finissant mes jours aux terres de l'enfance
    On plantera ma croix dans un blanc cimetière,
    Dans un jardin de France.

    Alphonse MENDEZ

    L 'Immigré 

    Abazakaria

     

     

     

     

     

     

     


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    Ces yeux saphir

     Ils sont à toi, ces yeux saphir, 

    Si doux, si adorables.
    Oh, trois fois heureux, l’homme
    Qu’ils accueillent avec amour.

    Ton cœur, c’est un diamant
    Qui répand sa noble lumière.
    Oh, trois fois heureux l’homme
    Pour lequel il brûle d’amour.

    Elles sont à toi, ces lèvres de rubis,
    De plus belles on ne peut voir.
    Oh, trois fois heureux l’homme
    A qui elles avouent leur amour.

    Oh, connaîtrais-je seulement l’heureux homme,
    Oh, que seulement je le retrouve,
    Dans la verte forêt, tout seul,
    Prendrait fin bientôt son bonheur !

    Henri Heine

     Buch der Lieder - Die Heimkehr
    Livre des chants - Le retour au pays
    Traduction : ©Serge Dinerstein

     Ces yeux saphir

     

     

     


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