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    Pourceux et celles qui ne connaissent pas ce très beau texte sur l'Age....A lire ou relire !!!

    La jeunesse est dans le coeur....Pas dans le corps

    La jeunesse n’est pas une période de la vie...
    Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort.

    On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années ;
    On devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
    Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.
    Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

    Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille....
    Il demande, comme l’enfant insatiable : Et après ?
    Il défie les événements et trouve la joie au jeu de la vie.

    Vous êtes aussi jeune que votre foi.
    Aussi vieux que votre doute.
    Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
    Aussi jeune que votre espoir.
    Aussi vieux que votre abattement.

    Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
    Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
    Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.

     

    Si un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

    Samuel Ullman

     

    LA JEUNESSE    

     

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    Moi et le rivage nous sommes amants :

     

    Le vent nous unit et nous sépare.

     

    Je viens de l'au-delà du crépuscule

     

    Pour unir l'argent de mon écume à l'or de ses sables ;

     

    Et je rafraîchis son coeur brûlant de mon humidité.

     

    Quand l'aube point, je lis la loi de la passion à mon bien-aimé,

     

    Et il m'attire sur son coeur.

     

    Au soir je chante la prière du désir,

     

    Et il m'étreint.

    "Chant des vagues" Khalil Gibran

    "Chant des vagues" Khalil Gibran

     

     

     

     

     

     

     


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           Îlot  de fraicheur

     

    La vieille femme                 

    Sais-tu pourquoi la vieille femme chante?
    Elle a soixante ans et six petits-enfants à nourrir
    Ses fils et leurs femmes sont dans le Sud à la mine d’or
    Chaque jour elle trait la chèvre et vend le lait
    Pour acheter du savon et laver les enfants
    Elle leur donne à manger et attache la chèvre
    Le soir auprès du feu elle leur conte les histoires d’autrefois
    Je sais pourquoi la vieille femme chante

    Sais-tu quand la vieille femme s’endort?
    Elle se repose dans l’ombre, la nuit elle pense
    Au lendemain: donner à manger aux enfants et faire paître la chèvre
    Sarcler le jardin et arroser les plants de fève
    Réparer le chaume du toit et préparer la grange
    Piler le mil et le maïs, vanner, allumer le feu…
    Je ne sais pas quand la vieille femme s’endort

    Sais-tu pourquoi la vieille femme boite?
    Elle va chercher l’eau le matin
    au puits qui est si loin
    Chercher le bois avec sa hache
    à la forêt qui est si loin
    Elle va au champ chercher des feuilles de courge
    laissant la chèvre à l’attache près du puits
    Elle rentre vite à la maison préparer le repas des enfants
    Je sais pourquoi la vieille femme boite.

    (Lupenga Mphande)

    La vieille femme

    Peinture Poupion Edouard

     

     Îlot  de fraicheur

     

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  • L'amour

     

    C’est parfois un serpent magicien,

    Lové près de ton cœur.

    C’est parfois un pigeon qui roucoule,

    Sur la fenêtre blanche.

                   

    C’est parfois sous le givre qui brille

    La vision d’une fleur.

    Mais mène, en secret, à coup sur,

    Loin de la joie tranquille.

                   

    Il sait pleurer si doucement

    Dans la prière du violon,

    Il fait peur quand on le devine

    Sur des lèvres que jamais on n’avait vues.

     

    Anna Akhmatova

     

     

     

     


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  • MÉTISSE

     

    Îlot  de fraicheur


     

     

    MÉTISSE

    Il y a dans mon sang une lutte ancestrale

    Qui transparaît dans les sourcils arqués de mes enfants
    Dans la commissure secrète de leur rire
    La longueur de leurs os
    Le retour pesant de leurs rêves
    Il y a dans mon être une dispute
    Le malaise d’un vieil affront
    L’attente d’autres générations
    Qui se prolonge en moi et dans mes frères
    Un désir de vengeance de qui refuse le pardon
    Le déchirement qui combat pour échapper
    Entre le rire et la danse
    Un désir de ressusciter les morts
    En détressant leurs voix et les autres langages
    Et de me reconnaître dans leurs peaux
    Et dans la découverte inattendue de la mémoire. -
    Myriam Montoya

     

       

    MÉTI       
    MÉTISS                     
    MÉTIS 
     

     

     


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    Imzad

    L'imzad, amzad, inzad, ou anzad est une vielle monocorde traditionnelle de la musique des Touaregs, nomades du Sahara. Il est fabriqué et pratiqué exclusivement par les femmes. L'Imzad est mentionné dans le dictionnaire Touareg-français due Charles de Foucauld comme étant « l’instrument de musique favori, noble, élégant par excellence ; c’est lui qui a toutes les préférences, qu’on chante dans les vers, après lequel on soupire quand on est loin du pays, dont il est comme le symbole et dont il rappelle toutes les douceurs ; l’imzad est le compagnon habituel des Ahal élégants ; on en joue aux hôtes qu’on veut honorer ; bien jouer de l’imzad est une qualité rare et recherchée chez une femme, la perfection de la distinction et de l’élégance… »

    IMZAD

     

     

     

     

     


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    Au maître d'un jardin

    De ce chaume heureux possesseur,
    De bon cœur, hélas ! que j'envie
    Tes travaux, ta philosophie,
    Ta solitude et ton bonheur !
    Pour prix des soins que tu leur donnes,
    Tes arbustes reconnaissants
    Et des printemps et des automnes
    Te prodiguent les doux présents.
    Ô trop heureux qui peut connaître
    La jouissance de cueillir
    Le fruit que ses soins font mûrir,
    La fleur que ses soins ont fait naître !
    Toujours la terre envers nos bras
    S'est acquittée avec usure.
    Qui veut s'éloigner des ingrats
    Se rapproche de la nature.
    Ne craindre et ne désirer rien,
    Etre aimé de l'objet qu'on aime,
    C'est bien là le bonheur suprême ;
    C'est le sort des dieux, c'est le tien.

     Écrit en 1792


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