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    Si vous voulez parler des pays lointains
    Où l'on meurt de misère et de faim
    Des enfants de Biafra et des petits Indiens
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Vous ne trouverez pas leur nom dans le bottin
    Moussa, Mohamed et Salem
    Et vous aurez du mal à trouvez le chemin
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    La concierge me dit qu'ils ne sont bons à rien
    Qu'ils n'ont pas les manières des chrétiens
    Qu'ils respirent notre air et mangent notre pain
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    C'est vrai que nos grands-pères étaient des gens de bien
    Qu'ils avaient des manières de chrétiens
    Qu'ils ont pris la terre d'Afrique aux Africains
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Ils ont fait de ces hommes vos grands-pères et les miens
    Des balayeurs et des fantassins
    Et si le pain est cher, leur vie ne coûte rien
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Aux concours de misère leurs taudis valent bien
    New Delhi, Calcutta ou Harlem
    C'est aussi pittoresque mais c'est beaucoup moins loin
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Vous les voyez transis de Montrouge à Pantin
    Pourtant ils pourraient bien un matin
    Venir vous réveiller, vous qui dormez si bien
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    Si vous voulez parler de pays lointains
    Où l'on meurt de misère et de faim
    Des enfants du Biafra et des petits indiens
    A deux pas de chez moi, allez voir mes voisins
    A deux pas de chez toi, va donc voir tes voisins 
     

    Catherine LE FORESTIER 


    CATHERINE LEFORESTIER Allez voir mes voisins par MADAGASCAR56  

    Abazakaria
     

     


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  • Streets Of Philadelphia (Les Rues De Philadelphie (1))

    I was bruised and battered and I couldn't tell what I felt
    J'étais meurtri et blessé et ne pouvais dire ce que je ressentais
    I was unrecognizable to myself
    J'étais méconnaissable
    Saw my reflection in a window I didn't know my own face
    J'ai vu mon reflet dans une vitre, je ne reconnaissais pas mon propre visage
    Oh Brother are you gonna leave me wasting away
    Oh mon frère, vas-tu me laisser dépérir ?
    On the streets of Philadelphia
    Dans les rues de Philadelphie

    I walked the avenue till my legs felt like stone
    J'ai marché dans l'avenue jusqu'à ce que mes jambes soient dures comme de la pierre
    I heard the voices of friends vanished and gone
    J'ai entendu les voix de mes amis disparus et partis
    At night I could hear the blood in my veins
    La nuit, je pouvais entendre le sang dans mes veines
    Just as black and whispering as the rain
    Tout aussi noir et insidieux que la pluie
    On the streets of Philadelphia
    Dans les rues de Philadelphie

    Ain't no angel gonna greet me
    N'y aura-t-il donc aucun ange pour m'accueillir ?
    It's just you and I my friend
    C'est un face à face entre toi et moi mon ami,
    And my clothes don't fit me no more
    Et mes vêtements ne me vont plus
    I walked a thousand miles
    J'ai marché des milliers des kilomètres
    Just to slip this skin
    Simplement pour quitter ce corps

    The night has fallen, I'm lyin' awake
    La nuit est tombée, je suis allongé mais éveillé
    I can feel myself fading away
    Je sens que ma vie s'éteint
    So receive me brother with your faithless kiss
    Accueille-moi donc mon frère de ton baiser de Judas
    Or will we leave each other alone like this
    Ou allons-nous quitter ainsi, abandonné de tous
    On the streets of Philadelphia
    Dans les rues de Philadelphie.

    (1)La ville de Philadelphie est née du rêve de son fondateur, William Penn, qui souhaitait montrer un exemple de tolérance aux autres nations. C'est là que se trouve l'intérêt du choix de cette ville et le paradoxe, entre cette ville symbole de tolérance et l'intolérance vis à vis des personnes atteintes du Sida que cette chanson dénonce, ainsi que d'autres formes d'intolérance qui sont retrouvées dans le film 'Philadelphia'





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  • Offrez l' un à l' autre votre coeur mais sans en devenir le possesseur.
    Car seule la main de la vie peut contenir vos coeurs.
    Et dressez vous côte à côte mais pas trop près.
    Car les pilier qui soutiennent le temple se dressent séparés,
    Et le chêne ne s'élève point dans l' ombre du cyprès.
    Sur votre chemin commun, créez des espaces et laissez-y danser les vents du firmament.

    Poème de Khalil Gibran  (Liban)

    mimozochka

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  • LA CORBEILLE DE FRUITS

    Cet amour entre nous n'est point un simple
    badinage, mon aimé.
    Encore et encore les nuits rugissantes
    des tempêtes se sont abattues sur moi,
    éteignant ma lumière ;
    des doutes noirs se sont amassés,
    effaçant toutes les étoiles de mon ciel.
    Encore et encore les digues ont été rompues,
    laissant les flots balayer mes moissons,
    et les plaintes et le désespoir ont déchiré mon ciel de part en part.
    Et j'ai appris que dans votre amour,
    il y a des coups douloureux,
    mais jamais l'apathie glacée de la mort.

    Rabindrah Tagore (La corbeille de fruits)

    Rabindrah Tagore (La corbeille de fruits)

    Abazakari



     

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    Seheno






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